Favoriser la destruction des chenilles processionnaires par une aide communale

La chenille processionnaire forme des « cocons » sur différentes espèces de pins comme le pin maritime ou le pin d’Autriche. Cette chenille est la forme larvaire d’un papillon de nuit visible de juin à août, période durant laquelle il se reproduit et dépose les œufs sur les pins.

Après éclosions, les chenilles se développent au cours de l’automne et de l’hiver sur les pins et se protègent grâce à la soie qu’elles produisent. A partir du mois de février/mars, les chenilles sortent de leur nid, descendent de l’arbre et suivent leur procession pour se nourrir, faire des réserves et s’enterrer pour former leur chrysalide. Et c’est en juin que réapparaissent les papillons.

Les chrysalides transformées en papillon sortent de terre. Le cycle peut alors reprendre par accouplement de la femelle et du mâle qui meurt un ou deux jours après, alors que la femelle s’envole vers une branche pour pondre ses 70 à 300 œufs avant de mourir aussi. Les petites chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte.

Cet insecte est connu pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, mais aussi de cèdres, provoquant un affaiblissement important des arbres. Les chenilles processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées. Recouvertes de poils, leur pouvoir urticant provient d’une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de la chenille.

Les chenilles processionnaires se nourrissent du végétal sur lequel elles se développent. En fonction de la quantité de nids présents sur un arbre, leur développement peut entrainer la perte de l’arbre.

Elles peuvent représenter un risque pour l’homme et les animaux. Ces chenilles ne doivent en aucun cas être touchées. Leurs poils, urticants et allergisants, sont responsables de réactions inflammatoires de la peau ou, plus grave, des muqueuses respiratoires. Elles sont aussi dangereuses pour l’être humain que pour les animaux.

Il y a peu de prédateurs. Les oiseaux en général ne les mangent pas à cause de leurs poils urticants et de leur mauvais goût. Seul le coucou s’attaque aux chenilles, parfois même dans leur nid, et la mésange chasse la première forme larvaire et parfois lorsqu’elles sont en procession.

Le piège à chenilles processionnaires du pin doit être mis en place sur le tronc de l’arbre et s’adapte à sa morphologie. Ce piège permet d’empêcher les chenilles processionnaires de descendre du pin. Celles-ci sont canalisées vers le sac de collecte et vont se loger à l’intérieur. Elles sont ainsi piégées et ne pourront pas continuer leur cycle de développement. Faciles d’installation et durables dans le temps. Il est vendu prêt à monter, réutilisable, sans aucun produit phytosanitaire.

Pour sensibiliser les Méréens à l’éradication des chenilles processionnaires sur les pins de leur jardin, la commune favorise l’implantation de pièges collier à installer soi-même sur les troncs des arbres avant février de l’année suivante. L’aide communale serait de 15 € par piège acheté sur facture dans la limite de 4 pièges par an et par foyer. Remboursement par virement sur facture et RIB.