En décembre 2019, le gouvernement s’était engagé à aller plus loin et à étendre ces interdictions à un certain nombre de lieux non couverts jusqu’à présent. C’est l’objet de cet arrêté du 15 janvier 2021, qui interdit l’usage des produits phytopharmaceutiques dans un série de lieux, dont les jardins des particuliers (y compris les copropriétés), les hôtels et auberges, les cimetières et colombariums, les jardins familiaux, les parcs d’attraction, les espaces verts sur les lieux de travail, les maisons d’assistants maternels et les domiciles des assistants maternels accueillant des mineurs.
Concernant les équipements sportifs, tous sont concernés : les « terrains de grands jeux » (essentiellement terrains de football et de rugby), les terrains de tennis sur gazon, les golfs et les practices (« départs, green et fairways ») et en général, « les autres équipements sportifs ».
Quelques exceptions sont toutefois prévues. Ces dispositions ne s’appliqueront pas dans le cas d’une obligation de détruire un certain nombre d’organismes nuisibles, en cas de nécessité de « lutte contre un danger sanitaire grave menaçant le patrimoine historique ou biologique ». Pour les équipements sportifs enfin, l’application ne s’appliquera pas si « aucune solution technique alternative ne permet d’obtenir la qualité requise dans le cadre des compétitions officielles ».
Reste la question des délais. L’arrêté prévoit que toutes ces dispositions entreront en vigueur au 1er juillet 2022, sauf celles qui concernent les équipements sportifs, qui sont repoussées au 1er janvier 2025.