Stèle des morts de la Seconde Guerre Mondiale

Le long de la route nationale 12, près de la rue du Colombier, se trouve une stèle à la mémoire de quatre hommes innocents : Georges CHAUMETTE, Adrien KERMADEC, Désiré LE PRIGENT, Raymond SENECHAL.

Nous sommes le 23 août 1944, un peu avant 8 heures sur la Nationale 12, au carrefour de l’Espérance, à environ 800 mètres de la gare de Montfort l’Amaury/Méré. Des soldats SS trouvent quatre malheureux travailleurs innocents et paisibles et s’emparent d’eux. Il s’agit de Georges Chaumette, Adrien Kermandec, Désiré Le Prigent, Raymond Senechal.Ces quatre hommes seront brutalisés, entraînés et assassinés devant le petit bois qui longe la route Nationale 12 face au monument symbolisant l’événement.Le dimanche 22 août 2004, à l’invitation de l’Union Nationale des Anciens Combattants de Montfort l’Amaury et de la Mairie de Méré, de nombreuses personnes, dont les familles des victimes, ont tenu à commémorer le 60 ème anniversaire de la mort de ces quatre martyrs devant le monument.

Ils ont un juste rang dans cette armée des combattants civils : eux aussi ont bien mérité qu’on les salue et qu’on les honore.Pour le devoir de mémoire à la reconnaissance de ceux qui ont laissé leur vie sur cette route, notre monde a tant besoin de paix qu’il est utile de se souvenir d’un fait comme celui qui a été célébré.

Événements d’août 1944 au carrefour de l’Espérance : Témoignage de M. Roger Mercier

Aujourd’hui, dimanche 22 août 2004, veille du 60 ème anniversaire du massacre de quatre otages de la gare de Méré : Désiré Le Prigent (36 ans, habitant rue de la Moutière à Montfort l’Amaury)

Georges Chaumette (55 ans, habitant Viroflay),

Adrien Kermarec (44 ans, habitant à Galluis)

et Raymond Sénéchal (22 ans, de Boissy sans Avoir).

Montfort l’Amaury a été libérée le 18 août 1944 par l’armée américaine vers 13h30. 22 cyclistes allemands fortement armés venant des Mesnuls firent leur entrée dans le centre ville. Une courte fusillade s’ensuivit, les cyclistes allemands rebroussèrent chemin, plusieurs furent tués, blessés ou prisonniers.Le lendemain, un camion américain anéantit une auto-mitrailleuse qui passait sur la nationale 12. Elle prit feu. Deux soldats allemands furent enterrés dans la bordure du champ face à la scierie Quintart dans une tranchée que les allemands avaient fait creuser par des civils français contre les mitraillages. Puis ce fut l’accalmie pendant quelques jours…

Suite du témoignage :Témoignage de M. Roger Mercier (pdf – 77,26 ko)

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